#6 : Camomilles, mais pas « has-been » !

Sorcière en Herbe(s) I Conteuse Végétale.
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#6 : Camomilles, mais pas « has-been » !
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Comme pour la lavande, il n y a pas une mais des camomilles.

Allemande, noble ou romaine. Bleue, des champs ou sauvage. Marocaine, grande matricaire ou puante… on appelle camomille plusieurs sous espèces qui ressemblent à des marguerites, dont l’usage peut-être très différent de la camomille de grand-mère. Les noms différents  prêtent à confusion dans les usages et les traditions surtout que certaines ont en plus plusieurs appellations latines à leur état civile.

On dit que la camomille noble avait servi à l’embaumement du pharaon Ramses II, et certains la cite comme une des 7 plantes sacrées de la Saint Jean.

 

La légende raconte que la camomille pousse sur des sols incultes (abandonnés et en friche). Ses actions sur les troubles du cycle féminin lui auraient donné son nom « Matricaria », pour la Matricaire,  en rapport à la Matrix ou matrice.

 

L’orthographe « chamomille », utilisé pour la première fois au XIII siècle, correspond au latin chamomilla et au grec  kamaï (sur le sol) et mêlon (pomme) en raison de son caractère rampant et de son parfum qui rappelle celui de la pomme

 

Les camomilles, ou matricaires, étaient connues de la médecine arabe classique, mais des confusions subsistent entre les espèces. D’ailleurs la camomille noble ou romaine, malgré son nom n’était pas connue des romains ni même des anciens. Même si elle est citée en médecine grecque et arabe, il semblerait que ce soit plutôt la matricaire, car les espèces se ressemblent et prêtent à confusion

 

On dit que la camomille noble avait servi à l’embaumement du pharaon Ramses II, et certains la cite comme une des 7 plantes sacrées de la Saint Jean.

 

La légende raconte que la camomille pousse sur des sols incultes (abandonnés et en friche). Ses actions sur les troubles du cycle féminin lui auraient donné son nom « Matricaria », pour la Matricaire,  en rapport à la Matrix ou matrice.

 

L’orthographe « chamomille », utilisé pour la première fois au XIII siècle, correspond au latin chamomilla et au grec  kamaï (sur le sol) et mêlon (pomme) en raison de son caractère rampant et de son parfum qui rappelle celui de la pomme

 

Les camomilles, ou matricaires, étaient connues de la médecine arabe classique, mais des confusions subsistent entre les espèces. D’ailleurs la camomille noble ou romaine, malgré son nom n’était pas connue des romains ni même des anciens. Même si elle est citée en médecine grecque et arabe, il semblerait que ce soit plutôt la matricaire, car les espèces se ressemblent et prêtent à confusion.

Les plus communes sont la matricaire OU camomille allemande, et la romaine OU camomille noble. Deux espèces couramment utilisées en médecine traditionnelle.

Ce sont des cousines de l’Achillée millefeuille  que je t’ai présentée dans l’épisode #3 de ce podcast, de la même  famille des asteraceae. 

 

A ne pas confondre avec la grande camomille, Chrysanthum parthnium (Pyrèthre ou Partenelle), plus proche de la Tanaisie annuelle.

Elle contient du chamazulène, de la même famille des asteraceae donc cousines de l’Achillée millefeuille et des camomilles. La préférée de Hildegarde de Bingen. … mais que je ne détaillerais pas dans ce numéro.

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