Dans les épisodes de ce mois festif et d’agapes, je te présente l’épisode 2 de la mini-série « Les gens de bon foie, font plus de bile »
Dans cette mini série de 3 podcasts consécutifs, nous allons à la rencontre des plantes qui font du bien au foie. Pour un bon fonctionnement de la sphère hépato-bilaire il faut drainer avant de nettoyer pour enfin régénérer et protéger le foie.
La semaine dernière je t’ai parlé du Romarin et du Pissenlit, deux plantes stimulantes de la production de bile.
La deuxième étape consiste à bien de nettoyer le foie, pour l’image, c’est comme si tu essorais l’éponge après avoir l’avoir saturé de liquide vaisselle. C’est là que les plantes dites Cholagogues, qui évacuent la bile, entrent en jeu.
Il existe une liste de sept plantes retenues par les instances officielles de la santé en France dont certaines connues déjà depuis les médecines grecque et arabe pour leurs pouvoirs médicinaux sur le foie.
Il s’agit du Romarin (Lamiaceae), l’Artichaut (Asteraaceae), le Fumeterre (Fumariaceae) , le Radis noir (Brassicaceae), la Chicorée (Asteraceae), le Chardon-marie (Asteraceae) et le Boldo (Monimiaceae)
On va aussi trouver la Menthe Poivrée (Lamiaceae), le Pissenlit (Asterceae), la Mélisse et la Marjolaine (Lamiaceae) ainsi que le Tilleul (Tiliaceae) ou le Gingembre (Zingiberaceae)
Parmi toutes celles-ci, je vais te parler aujourd’hui de 2 racines (ou rhizomes) très anciennes, coutumières de la cuisine et que tu connais bien. Donc après avoir fait plus de bile on va maintenant l’évacuer grâce à un mariage cosmopolite et exotique entre le Gingembre originaire des anciennes Indes orientales et le « raifort des parisiens » le Radis noir.
Le Gingembre Zingiber officinale, son nom nous vient de Zingi, une région de Tanzanie où on le trouvait facilement. Une grande plante herbacée qui donne de très jolies fleurs parfumées et dont on consomme uniquement le rhizome – la racine-, récoltée après floraison. La culture du gingembre en Inde date d’avant l’apparition de l’écriture, donc préhistorique.
Le Radis-noir Raphanus sativus nigra, ou raifort des parisiens, est cultivé depuis 2800 ans av. JC. Les ouvriers des pyramides d’Egypte étaient payés en radis, d’où sans doute l’expression « je n’ai plus un radis » pour dire qu’on est fauché.