S4, #36 – Introduction à la Phyto-aromathérapie Énergétique

Sorcière en Herbe(s) I Conteuse Végétale.
S4, #36 - Introduction à la Phyto-aromathérapie Énergétique
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Lors de mes nombreuses formations, j’ai pu approcher les principes de l’aromathérapie énergétique. J’ai aussi découvert l’incroyable étendue des travaux de Lydia Bosson sur ce sujet, ou comment le lien se fait entre une molécule, les chakras et les principes de l’ayurvéda. L’aromathérapie énergétique nous laisse entrevoir le lien entre les émotions, l’esprit, le mental et leurs actions sur le corps. Tout est interconnecté !

Mais avant de parler d’aromathérapie énergétique précisément, je souhaite évoquer les médecines dites anciennes ou traditionnelles

Un lien entre la compréhension intellectuelle des propriétés et indications et l’approche sensible des plantes, existe depuis la nuit des temps. Des chamans à nos jours en passant par la médecine gréco-romaine, les connaissances empiriques des sorcières guérisseuses ou encore la théorie des signatures. La théorie des signatures, ou loi des correspondances permet de relier remèdes et maladie par des similitudes entre symptôme et caractéristique physiques de la plante, ou organe de plante. 

Chaque système de médecine traditionnelle inclus une conception énergétique. En particulier quand il s’agit de médecine chinoise et de médecine ayurvédique. Dans le système ancien occidental, il faut remonter à l’antiquité, dans les courants grecs, romains et arabe, où l’on retrouve une classification chaud/froid, Humide/sec qui permettait d’appréhender la maladie et la guérison selon le prisme de l’équilibre ou le déséquilibre. Ce dernier provoquerait des symptômes qui seront soignés en équilibrant par une plante dans la famille opposée (pour schématiser, trop d’humidité, on soigne avec une plante classée sèche et inversement).

On peut aussi retrouver la notion de goût ou sensation : amertume, douceur sucrée, astringence, aigreur, ou le goût salé, piquant ou épicé, … On sait aujourd’hui que les plantes amères sont liées à la sphère hépatique ; Tonique-Amères comme la bile : Gentiane, Quinquina, Absinthe, chicorée …

Les médecines traditionnelles ou anciennes, voyait le symptôme comme le résultat d’un déséquilibre, d’une stagnation ou d’un blocage d’un problème physique et psycho-émotionnel. L’humain étant un tout non fragmenté qui, mange, marche, travaille, pense, espère, aime et pleure. Les humains ne se ressemblent pas, sont uniques par leur morphologie, vécu, ancêtres et environnement … 

Dans les médecines antiques, on retrouvait :

· Les 4 éléments, les 4 humeurs et les tempéraments. Ces doctrines avaient été adoptées par Aristote ou Hippocrate portée et développée ensuite par Ibn Sina ou Avicenne, dans la médecine arabo-persane.

· Au Moyen-âge, les traités de Ste Hildegarde de Bigen reprennent ces principes. La proportion de chaque humeur détermine le tempérament dominant des personnes. Le tempérament aide à choisir son alimentation, et l’équilibre des humeurs peut être établie ou ré-établie par un régime alimentaire approprié ou par l’utilisation de plantes (simples) et remèdes. 

A la fin du moyen-âge, Paracelse fait sa révolution alchimique. Il jette au feu les traités antiques et arabo-persans, et donna l’impulsion « physio-chimique » à la médecine ; l’ancêtre de l’homéopathie.

On retrouve aussi en médecines chinoise les :

· 5 éléments : métal, eau, bois, feu et terre,

· 8 catégories : froid, chaleur, déficience, excès, intériorité, extériorité, yin et yang 

· Les méridiens, des lignes de flux énergétiques et leurs points d’acupuncture.

. 12 méridiens correspondants à des organes et des viscères

. 8 méridiens dits extraordinaires dont le méridien Vaisseau Gouverneur- qui régule tous les méridiens de type yang et le Vaisseau conception qui relie tous les méridiens de type yin

En médecines ayurvédique, on retrouve des notions comme

· 3 Doshas – pitta, vatta et kapha. Une classification qui peut s’apparenter aux humeurs, puisqu’il s’agit d’appréhender la santé d’une constitution donnée (Les déséquilibres des Doshas, sont sources de mal être et de maladies.

. Les doshas ne sont pas statiques et évoluent en fonction de l’âge, des événements et des maladies.

· Les 7 chakras : racine, sacré, plexus, cœur, gorge, 3e œil et coronal. Ce sont des « centres énergétiques » ou de conscience dans le corps humain. Les chakras sont associés traditionnellement à des couleurs, des symboles, des pierres fines ou précieuses, des déités, et des sons ou mantra. A chaque chakra correspond une personnalité ou profil psychologique, et un élément.

· Il existe 5 éléments en ayurvéda : Eau, feu, air, terre et éther

· Chaque individu possède les 3 gunas dans des proportions différentes. Le guna dominant détermine les penchants du caractère de la personne. 

UN INDIVIDU EST UNIQUE, CAR IL VA POSSÉDER LES 3 GUNAS ET LES 3 DOSHAS DANS UNE COMBINAISON QUI LUI EST PROPRE. UNE CONSTITUTION DETRMINÉE À LA NAISSANCE.

Les pharmacopées CHINOISE et AYURVÉDIQUE viennent au secours des différents déséquilibres et autant de combinaisons possibles depuis plus de 6000 ans.

Quel est le point commun entre ces différentes médecines, doctrines ou approches ?

· Elles ont toutes une vision globale : elles font le lien entre personnalité ou profil psychologique et comportemental, le physique ou la constitution de la personne et le symptôme. Dans cette approche on recherche la source du symptôme, c’est-à-dire le déséquilibre ou le blocage à l’origine de la maladie. 

· La maladie est le dernier cri du corps pour nous dire que quelque chose ne va pas. En d’autres termes, le symptôme est la manifestation dans la matière de ce qui n’allait pas et qui n’a pas été entendu dans le subtil, l’invisible, l’énergie perturbés ou déséquilibrés … 

· On dit qu’un syndrome n’est pas exclusif à une maladie.

· Ces médecines traditionnelles ont une vision de l’humain comme étant une personne unique, non duplicable. Ces médecines ne traitent pas une maladie mais un individu. 

Les médecines traditionnelles permettent donc une approche holistique : je souhaite préciser le sens véritable de ce mot que nous rencontrons de plus en plus et pas toujours à bon escient.
Holistique n’est pas synonyme de « spirituel », « ésotérique » ou « énergétique » mais de ce qui relève de l’holisme, c’est-à-dire qui s’intéresse à son objet ou à son sujet dans sa globalité.

Et l’aromathérapie dans tout ça ?

La distillation à la vapeur d’eau grâce à un alambic, est un procédé mis au point par les arabes au Xe siècle. Un procédé qui a permis d’obtenir un authentique concentré aromatique.  

Avant la distillation, Il y avait d’autres façons plus ou moins efficaces de profiter des molécules aromatiques.

· On récupérait une très faible quantité de molécules aromatiques par infusion. 

· La macération dans l’huile quant à elle récupérait bien plus de composants aromatiques, sujet que j’ai abordé et expliqué dans l’épisode #34 « Mets de l’huile … ».

· Les résines de certains arbres, comme le pin ou la myrrhe, étaient brulées sur une braise, dégageant leurs substances aromatiques et leurs parfums puissants très recherchés dans les rituels religieux.

· Et enfin, l’inhalation humide des aromates dans un récipient d’eau très chaude, permettait de faire pénétrer les huiles essentielles dans les poumons.

· Le bain aromatique était aussi d’usage : on plongeait des feuilles et fleurs aromatiques dans des bains chauds pour profiter des parfums et des propriétés des plantes.

Les premiers écrits relatant des rituels et cérémonie usant d’huiles essentielles, ou plutôt des plantes aromatiques, datent du IIIe millénaire avant JC. Que ce soient des fumigations à Babylone, les embaumements dans l’Égypte pharaonique, ou l’utilisation de parfum à base de térébenthine chez les Perses.

Dans les médecines dites savantes, chinoise, ayurvédique, grecque, romaine, arabo-persane ou alchimique on retrouve l’utilisation des plantes odorantes et ensuite les huiles essentielles. De la même façon que dans les traditions orales des médecines amérindiennes, africaines, ou du pacifique sud.

Le terme aromathérapie a été utilisé pour la première fois en 1928 par René-Maurice Gattefossé après avoir découvert certaines propriétés de l’huile essentielle de lavande vraie. La thérapie par l’huile essentielle est née.

De nos jours, les HE sont obtenus par distillation de différentes parties ou organes de plantes par entrainement à la vapeur d’eau des molécules aromatiques. On obtient d’un côté une huile essentielle non soluble dans l’eau, et de l’autre une eau résiduelle qui a solubilisé une toute petite quantité d’huile essentielle. · En aromathérapie énergétiques, les quantités d’huile essentielle ont moins d’importance que l’information qu’elle porte. De ce fait, l’hydrolat a toute sa place dans le rééquilibrage énergétique sur les plans vibratoires.

Les molécules et leurs propriétés dominantes

Déjà  évoqués dans l’épisode #34 et aussi dans un document diffusé sur mes réseaux sociaux.

En Résumé, l’aromathérapie énergétiques, va associer la famille moléculaire à une énergie, une couleur ou un chakra, à un élément, une saveur ou un méridien pour son action sur le plan émotionnelle et subtile. Mais aussi associés à des constitutions, humeurs et tempéraments

Exemple : les phénols sont associés au sanguin, chaud et humide, elles vont donc vont rééquilibrer les tempérament Froid/secs

Comme tu l’auras compris. L’aromathérapie énergétique trouve ses bases dans l’aromathérapie scientifique. Elles ne s’opposent pas, elles sont complémentaires. L’une agit sur le plan physique l’autre sur le plan subtil. 

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